Avant d’aller à New-York pour la première fois en décembre dernier, j’étais effrayée à cette idée. Je m’imaginais une sorte de jungle bétonnée, trop de monde, trop de rues, trop de vertige, d’agitation, et l’appréhension de ne pas comprendre les américains.
Finalement, ma « première fois » était si bien qu’en repartant à la fin du séjour j’avais les larmes aux yeux. Jusqu’ici, seule l’Espagne m’avait fait cet effet là et je n’aurais jamais imaginé être un jour séduite par une city anglosaxonne comme NY.
La vérité, c’est que je me sens là-bas comme chez moi. C’est bien sûr facilité par le fait que j’y vais principalement pour travailler, et que dans ces conditions on se fond dans la masse, on vit au rythme de la ville plutôt qu’en la découvrant comme un touriste.
En décembre dernier je n’avais pas des masses de temps pour découvrir la ville. J’y étais pour 5 jours, et pour le travail. De plus, il est toujours plus difficile de se faire une idée d’une ville à la période de Noël où les journées sont courtes et les rues anormalement changées et chargées d’une ambiance toute exceptionnelle. Cependant, le décalage horaire aidant, j’ai pu faire quelques footings le matin et m’offrir un lever de soleil sur le Pont de Brooklin, que j’ai traversé entre 6 et 7h du matin.
En repartant, j’avais déjà hâte de revenir.
C’est ce sui s’est produit juste après le semi de Paris, puisque le lendemain de la course je me trouvais dans l’avion pour rejoindre à nouveau le continent américain. C’est très étrange ce voyage. Quand vous partez à midi ou 13h heure Française, vous avez l’impression d’avoir passé le jour le plus long de votre vie sous le soleil, en plein jours. Vous arrivez à NY et il vous reste encore tout l’après-midi et la soirée. Ceci étant un peu entamé par l’attente pour sortir de l’aéroport en passant par la douane, ce qui ne s’est pas du tout arrangé après l’élection de Trump.
Cette fois, je suis restée presque 10 jours dont un week-end. J’ai donc un peu plus profité de la ville et croyez-moi, cette fois je n’ai pas du tout pris le métro. Si bien que durant mon week-end j’ai arpenté Manhattan de haut en bas et de long en large. En tout, une semaine après mon semi, j’ai parcouru 50 kms à pied en deux jours. 😎
Là-bas, j’ai découvert 3 restaurants végétariens /vegetaliens où je me suis vraiment régalée. Le premier, où j’ai été chercher mes repas plusieurs fois, s’appelle Red Bamboo. Il se trouve Au 140 W 4th Street. J’y ai mangé des plats succulents que malheureusement je n’ai pas eu le temps de prendre en photo. 😁
Vous pourrez vous faire une idée du menu ici : http://www.redbamboo-nyc.com
Ensuite, lors de mon périple du dimanche où j’ai parcouru Central Parc du sud jusqu’à Harlem (en partant à peu près d’Union Square le matin, et en empruntant Brodway, la 5eme, et Time Square), je me suis arrêtée chez Peacefood Cafe. Miam. Matez moi ce sandwich aux champignons/tomates séchées / roquette et cette bière sans alcool (délicieuse) :
Vous pouvez trouver plusieurs Peacefood Cafe dans la ville. Il y en a un notamment au 41E 11th Street. Celui-ci j’y suis allée un autre soir où ce que j’ai mangé était tout aussi succulent. Et je ne vous dis pas les desserts exposés…
La veille, je m’étais fait un beau périple aussi. J’étais partie par la 6eme avenue jusqu’au sud de Manhattan, avais longé le passeo jusqu’aux quais d’embarquement de la Statue de la Liberté puis étais remontée (tout ça par moins 10 degrés) dans la ville en passant sous le pont de Brooklyn puis dans China Town, Little Italy etc… là, un peu épuisée, frigorifiée et morte de faim, j’ai eu l’idée de m’arrêter dans un resto où ma foi il était difficile de se poser tant la file d’attente était longue. Mais seule, je n’ai pas eu de souci pour me frayer un chemin jusqu’à une table avec vue sur la rue.
Cet endroit s’appelle : Butcher’s Daughter. 😅 Ca se situe au 19 Kenmare Street. Je m’y suis régalée aussi mais ça reste un peu cher : 23 $ en tout pour un plat (certes copieux), en comptant la TVA et le pourboire.
Et puis je n’ai pas fait que manger là-bas bien évidemment. J’ai vu des tas de choses, admiré l’architecture de la ville. Découvert l’intérêt de la fonction Panorama de l’appareil photo en l’utilisant verticalement…
Pas de footing à Central Park ? 😉
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