J’ai participé à plusieurs courses ces dernières semaines, des 5kms (car carence en B12) et des 10 (dont 1 annulé, dégoûtée).
Il y a eu :
- Les 10K du Bois de Boulogne le 23 avril : bon temps malgré une course un peu dure
- La voie royale de Saint-Denis (10K) le 30 avril. Assez dure car j’avais fait un malaise le 27 avril juste avant. Et pour l’ambiance… j’en reparlerai.
- Les foulées pantinoises (10K) le 21 mai. Ca s’est bien passé, mais c’était quand même un peu dur, toujours en carence.
- Le 5K des Foulées noiséennes le 4 juin : meilleur temps sur la distance.
- puis… les 10K de l’Equipe le 11 juin.
Autant dire que cette course était la plus importante de toutes car il s’agit paraît-il du 10K le plus gros de France. Voici mes résultats :
Je suis arrivée 14985ème sur 15758. je suis assez contente en fait, il faut savoir se contenter de peu. Si on resserre les statistiques, sur les 5463 femmes je suis arrivée 4928ème. Et dans ma catégorie, sur 3902 j’arrive à la 3558ème position.
Secrètement, je souhaitais passer sous la barre des 1h10, ce qui est mon record (sur le 10K de Boulogne je crois). Seulement voilà, c’était sans compter avec cette chaleur insupportable et un parcours au 3/4 en plein soleil. Après coup, quand on voit que 3 personnes sont mortes dans le sud après avoir fait leur jogging… ca fait peur. Finalement, j’ai terminé en 1h16, mais ma montre me dit 10km300.. .j’ai encore zigzagué de ouf, ce qu’on voit très bien sur mon tracé gps. 😦 Au final ça revient un peu à un 1h14 et c’est pas mal compte tenu de la chaleur, et du fait que le lendemain j’apprenais que ma carence en B12 n’est pas du tout, mais pas du tout réglée. 😦
Sur l’organisation, j’ai un mot à dire.
Concernant le retrait des dossards, ça se passe nickel. Les bénévoles sont toujours accueillants. On sent néanmoins qu’il s’agit d’une grosse course et que les certificats médicaux ne font l’objet d’aucun passe-droit, ce qui est normal. Vu les températures annoncées, c’était le minimum de toute façon.
Maintenant, justement quand on fait courir des gens comme ça sous des chaleurs pareilles, on s’attend à ce que le ravitaillement en eau soit assez conséquent. Moi, j’avais emporté mon camelback avec 1 litre d’eau sur moi. Au ravito du 5K, j’ai vu que les gens cherchaient les bouteilles sur les premiers mètres, et pour ma part je n’ai aperçu aucun ravitaillement solide du côté gauche. Quand j’ai vu que les gens se ruaient sur les bouteilles, et que c’était la cohue, que ça faisait marcher certains, je me suis dit que comme j’avais de l’eau, j’allais faire avec sans en prendre aux ravitos.
Au ravito de l’arrivée, toujours pareil, les petites bouteilles de 33cl de Vittel, et là on entend crier les bénévoles : une bouteille par personne car il n’y a pas assez d’eau. Alors là, pardon, mais non seulement je suis étonnée, mais je suis atterrée par cette nouvelle. je finis en 1h16, et je sais que certains, par cette chaleur, finiront leur 10K en plus d’une 1h30. Ils arrivent épuisés, et certains n’auront peut-être pas d’eau du tout, comme ce fut le cas à la fin du 10K de Boulogne qui était plutôt « remballé c’est pesé » sur la fin.
Pour ma part, j’ai pris une bouteille, et ensuite deux petites canettes au ravito Bavaria Bière 0,0% d’alcool. Elles étaient bien fraiches, j’ai tout bu d’un coup.
Bon finalement j’ai ma médaille, et je suis contente d’avoir fini la course en étant carencée, et sous ce cagnard. Mais vraiment, pour une course aussi grosse, aussi réputée, faire le coup du manque d’eau par ce temps c’est juste inadmissible, et ça pourrait mettre des gens en danger. Par rapport à ça je suis hyper en colère, car c’est pas la première fois que je vois ça, mais j’y reviendrai dans le compte rendu de mes autres courses…
Un point moins grave, mais à souligner quand même : le t-shirt finisher cette année : il n’est pas technique, c’est Uniqlo (normal, comme partenaire de la course), et il y avait le prix dessus (5,90€). Pas très classe tout ça…